BILLY THE KILL : Joy Sex and Warref. Kicking021
Loin du tumulte des guitares électriques ou des poses stéréotypées de bad boys tatoués , on trouve des artistes qui savent se faire entendre et se laisser écouter, sans avoir besoin d'abuser sur les artifices ni jouer la surenchère sonore. Juste avec les cordes d'une voix et celles d'une guitare en guise d'instruments, ils lâchent quelques accords bien sentis et accouchent de chansons qui racontent la vie de tous les jours. La leur ou celle des autres, sans en faire des tonnes mais en touchant à l'essentiel : le coeur, les tripes... et parfois les couilles. Malgré son jeune âge et son air d'incurable looser , BILLY THE KILL est en train de trouver sa place dans la catégorie d'artistes communément appelés "songwriters". Egalement chanteur-guitariste du groupe BILLY GAZ STATION (premier album chez Kicking Records en 2008), BILLY THE KILL s'est fait remarquer de la frange indé du public rock lorsqu'il a pris la basse au sein des défunts SECOND RATE en 2003, multipliant les concerts aux quatres coins de la France. Pour cela et du haut de ses 25 ans, le loustic n'a pas hésité à vivre l'aventure rock'n'roll à plein temps et à plein régime. Sans revenus, ni diplômes, ni bagages...mis a part sa guitare sèche, des cartons de disques et une paire de Converse trouées. Arrivé sur la pointe des pieds et par la petite porte dans le circuit des "one-man-band", BILLY THE KILL surprend d'emblée tout son monde avec son premier album LOVE FORTUNE WHEEL (premier album chez Nova Express en 2006) . Le pari était osé et le risque grand de tomber à côté de la plaque, voire d'hériter au passage de la réputation du mec qui se la joue. Mais dès les premières notes et l'entrée en piste de la voix, une bonne partie des craintes s'envole en fumée de clope avant de se consumer irrémédiablement jusqu'à la fin de ce premier jet. Les doutes réduits en cendres, place à la surprise. Celle d'être instantanément happé dans ces chansons, bercé par la mélancolie qui s'en dégage et touché par ce chant, étonnant de la part d'un tel personnage. Un genre d'écorché lucide qui donne l'impression de brûler la vie par les deux bouts tout en maîtrisant déjà parfaitement son sujet. Après les premiers concerts en solo, l'heure est venue de confirmer ces belles promesses et de faire fructifier la confiance accumulée. C'est à nouveau sous la houlette de l'expérimenté et mythique Kaiser, que BILLY THE KILL enregistre ce deuxième album intitulé "JOY, SEX AND WAR ». Un nouveau méfait gravé sur son blazon, le gosse sort à peine de studio qu'il vient de reprendre la route avec BILLY GAZ STATION. Le punk rock, la road, en band ou seul tout, c'est sa life au p'tit BILLY. Il en a usé des Converse sur le goudron entre Angoulème et Besançon, il en a régalé des jolies (et des moins aussi) dans la grange derrière le club enfummé. C'est comme ça, il a signé avec le Mâlin un soir d'ennui et depuis, son spleen il le catalyse, le transforme, le magnifie. Et nous, on a juste à se laisser planer au son des douces mélopées sorties de la guitare et de la voix du garnement. Sublime.
Support | Prix unitaire | Quantité | CD Digipack | 10,00 € |
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C'est en marge de plusieurs formations Punk-Rock ou Stoner noise que BILLY THE KILL entame un virage parallèle en 2006, celui de la configuration solo. Ses grands héros anglo-saxons, loin des pauses arty, font immanquablement mouche avec leurs chansons classiques. BILLY THE KILL creuse ce même sillon avec dextérité, polyvalence et sincérité.