UNCOMMONMENFROMMARS : I hate my bandref. Kicking036
Très souvent, les groupes présentent leur nouvel album comme une réaction au précèdent. I Hate My Band n'est pas seulement une réaction à Functional Dysfonctionality, il est une réaction à la discographie entière des Uncommonmenfrommars !
Composé rapidement, sans pression, si ce n'est le besoin insatiable de jouer, ce sixième album studio est certainement le plus punk de tous les enregistrements des globe trotteurs de Serrières. I Hate My Band s'avère frontal, spontané, brut et incandescent. Réputé pour ses prestations scéniques dopées à l'énergie, UMFM a voulu retranscrire cette fougue live en studio. Pas de détails chirurgicaux à la Ryan Greene cette fois-ci, ni de plan d'attaque réglé au millimètre près ou d'arrangements de blockbuster californien. Enregistré quasiment live au Warm Audio à Lyon avec la paire Christophe Arnaud et Alexandre Borel, I Hate My Band a le sang chaud, les tripes à l'air et transpire la ferveur de jeunes chiots en rut. Le résultat est abrasif, délesté de tout chichi superflu. Soit 11 morceaux rugissant de fiel et d'instinct expédiés en moins de 30 minutes et masterisés dans le Colorado au Blasting Room par Jason Livermore (Teenage Bottlerocket, Rise Against, NOFX). Les Unco viennent de donner vie à quelques uns des titres les plus rentre dedans de leur carrière ("I Hate My Band", "Shit Day", "Warm Crew"), sans pour autant mettre de côté la touche mélodique ("Dancing On The Laundry Machines") ou l'aspect poignant et émotionnel (le superbe "Wold Entertainement") qui fait leur force. Composé au mois de janvier 2010, lors d'un break d'un mois entre deux tournées, I Hate My Band sort un an, quasi jour pour jour, après Functional Dysfunctionality. Car les Unco, même après douze ans de parcours, font parti de ces groupes qui ne savent pas s'arrêter, incapables de s'avachir dans un canapé à s'engrosser en bouffant des paquets de chips devant les séries télés. Ce n'est plus un secret pour personne, les Uncommonmenfrommars vivent, transpirent, exultent le punk rock. La sève du punk rock leur sert de fuel. Au niveau des textes, I Hate My Band exprime les rapports électriques et parfois houleux qui animent le quotidien du quatuor. Le groupe n'hésite pas à se mettre à nu, centrant cet album sur la vie d'un groupe en tournée et en dehors des tournées. Comme dans toutes les relations durables, les dissensions existent. Et parfois les engueulades sont inévitables. Mais UMFM a su se servir de ces hauts et de ces bas comme source d'inspiration, sonnant à l'arrivée plus uni que jamais. I Hate My Band présente un groupe transformé et muri. Car les Unco ont changé ces dernières années prenant une véritable dimension internationale. Leur terrain de jeu ne se résume plus depuis longtemps à la France. Le groupe fédère le public aussi bien en Allemagne (où il tourne quasiment plus qu'en France), qu'au Japon, aux Etats-Unis et que dans le reste de l'Europe. Un statut que ce nouvel album ne pourra que renforcer. Bien que réalisé sans prétention, I Hate My Band en possède suffisamment pour confirmer une fois de plus le caractère unique des Uncommonmenfrommars.
Support | Prix unitaire | Quantité | CD | 10,00 € |
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L’histoire commence de l’autre côté de l’Atlantique, à Washington DC, avec la naissance des jumeaux Trint Eastwood (guitare/chant) et Daff Leppard (batterie), puis celle de leur frère Motor Ed (chant/guitare). Mais c’est quand ils arrivent en France à Serrières, une bourgade de l’Ardèche, que la rencontre se fait avec Jim Spencer (basse/chant). S’ensuivent les visionnages des vidéos de skate, les gamelles sur le bitume et la montée d’adrénaline à la découverte du punk-rock. Les disques de NOFX, Bad Religion, Hüsker Dü, Descendents bousculent ceux de Nirvana, Metallica, The Pixies et l’envie de monter un groupe se fait plus pressente.